L’Initiative pour les droits humains au Burundi
Le président Évariste Ndayishimiye s’adresse aux prisonniers et aux invités lors de la grâce présidentielle à la prison de Mpimba, Bujumbura, le 26 avril 2021. © 2021 Privé
Le président Évariste Ndayishimiye s’adresse aux prisonniers et aux invités lors de la grâce présidentielle à la prison de Mpimba, Bujumbura, le . ©  Privé

Ndayishimiye un an après

A-t-il tenu ses promesses pour les droits humains ?

Le président Évariste Ndayishimiye a-t-il tenu ses promesses ? Certains Burundais signalent une diminution de la violence de la part de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, une répression de la corruption et un climat médiatique plus ouvert. D’autres sont moins optimistes, notant que le service de renseignement continue de torturer certains opposants politiques en toute impunité. Tout aussi préoccupant : le système judiciaire est manipulé par des autorités du parti au pouvoir et du service de renseignement, qui donnent souvent des instructions aux procureurs et aux juges sur la manière de traiter les dossiers politiques.

De nombreux Burundais disent qu’il est trop tôt pour se prononcer sur Ndayishimiye. Ils se demandent si ses gestes positifs sont sincères et restent sceptiques quant à son engagement – et à sa capacité – à mettre en œuvre les réformes promises. Comme l’a affirmé un Burundais : « Si (Ndayishimiye) est le seul à être bon dans le système (du parti au pouvoir), il ne va pas y parvenir. C’est tout le système qui doit changer. »

Le rapport de l’Initiative pour les droits humains au Burundi, « Ndayishimiye un an après : a-t-il tenu ses promesses pour les droits humains ? », basé sur des entretiens menés auprès de Burundais dans cinq secteurs clés, explore les réalisations et les lacunes du président sur les problèmes de droits humains les plus urgents auxquels le pays est confronté.

Le rapport est disponible en français et en anglais.