À l’abri des regards
Violences sexuelles par des militaires burundais dans la province du Sud-Kivu au Congo
Des membres de l’armée burundaise ont violé, enlevé, détenu arbitrairement et maltraité des civils congolais depuis leur déploiement au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), fin pour combattre les groupes armés burundais et congolais. Des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir au Burundi, les Imbonerakure, qui ont combattu aux côtés des troupes burundaises pendant la phase non officielle de l’opération jusqu’à la mi-, et des membres de groupes d’opposition armés burundais basés en RDC ont également violé des femmes congolaises.
Dans le rapport de l’Initiative pour les droits humains au Burundi, « À l’abri des regards : violences sexuelles par des militaires burundais dans la province du Sud-Kivu au Congo », des victimes congolaises et d’autres témoins décrivent comment des militaires burundais ont enlevé et violé des femmes et battu des civils qu’ils soupçonnaient de collaborer avec des groupes armés burundais. Ces actions violent le droit international humanitaire et sont susceptibles de constituer des crimes de guerre.
Certains des commandants burundais responsables des troupes en RDC, comme Ignace Sibomana et Ildephonse Baranyikwa, ont été accusés de graves violations des droits humains au Burundi dans le passé. Le gouvernement burundais ne leur a jamais demandé de rendre des comptes.